Société
Messieurs et Mesdames venus de loin
7 décembre 2018
Ils seraient 150.000, 150.000 personnes, êtres humains, 150.000 à vivre cet entre-deux en Belgique. Ils nous apportent un vent de cultures, de nouveaux mythes, la voix des révolutions. Nous travaillons, voyageons, vivons côte-à-côte et en tête-à-tête avec eux, ce sont ceux qu’on appelle «sans papiers ».
Oiseaux migrateurs ou oiseaux de mauvais augure, les perceptions diffèrent. Moi je ne veux les appeler ni oiseaux, ni migrants, ni réfugiés, ni sans papiers. Je veux qu’on les appelle « Monsieur », « Madame ». Il faut une carte d’identité pour ces 150.000 personnes, le droit de travailler en toute sécurité, de dormir sur leurs deux oreilles.
Grrr ! Je rage et je gronde ! En Belgique, un bon pull, c’est déjà ça, mais moi je veux qu’on sorte de la charité, des débats, de la solitude ! Sortir du hasard et des privilèges ! C’est ici et maintenant qu’on veut une solution ! Régularisation !
Amandine Kech
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23 novembre 2024
Représentation Balle Perdue - Anderlecht
La troupe Magma vous invite à sa première création de théâtre-Action : « Balle perdue » ! Une pièce qui questionne l’injustice des violences policières, nourrissant la réflexion et proposant des pistes d’action.
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Papa t'es où ?
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Bonne année et bonne santé pour tout le monde !
Est-ce que la solidarité ne devrait pas être au cœur de la politique ? La politique a pour objectif de gérer ce qui est collectif et donc le bien commun. La solidarité vise à partager ce même bien commun grâce aux liens sociaux d’engagement et de dépendance au sein d’une société et par la défense des membres de celle-ci.
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Garantir la santé des migrants et des sans-papiers : une priorité
N’entend-on pas déjà résonner la voix de notre vieux tonton aux 12 coups de minuit : « Bonne année et surtout bonne santé, hein m’fi ! » Une bonne santé pour toutes et tous, c’est le plus important ! Mais en ce qui concerne les sans-papiers et les migrants, leur santé ne semble pas la priorité.
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Nanar ou l’odyssée européenne d’un jeune syrien
Et si l’intégration commençait par l’ouverture à l’autre ? C’est le message que porte Nanar Hawach, un syrien de 28 ans qui vit désormais à Bruxelles. Etudiant en sciences politiques, il nous transmet quelques idées pour une meilleure inclusion des migrants en Europe. Rencontre.