Société
BELGES, EXPATS OU MIGRANTS : UN JOB DE QUALITÉ POUR TOUS LES JEUNES !
3 avril 2017
Pour trouver un travail et s’épanouir dans la vie, les jeunes de Belgique et d’ailleurs n’hésitent pas à s’expatrier. Contraints par un marché de l’emploi bouché ou en recherche d’un nouvel environnement, de jeunes Belges partent vers l’Amérique du Nord, l’Asie ou l’Afrique tandis que des jeunes d’Europe et des quatre coins du monde arrivent en Belgique.
Malheureusement, que ce soit en Belgique ou dans le reste du monde, en fonction de leur origine ou de leurs ressources socio-économiques, certains jeunes sont perçus comme des expats et d’autres comme des migrants économiques à refouler. Ils ne bénéficient pas des mêmes conditions de travail s’ils sont considérés comme légaux ou sans – papiers… Et pourtant, ces jeunes ont beaucoup de choses en commun : ils cherchent un bon boulot, qui subvienne à leurs besoins bien entendu, mais aussi dans lequel ils pourront apprendre et mettre en œuvre leurs compétences personnelles et professionnelles. Considérés "expats" ou "migrants", on leur impose parfois des difficultés similaires : des conditions de travail précaires ou dégradantes, la mise à l’écart ou le désintérêt. Ce marché de l’emploi mondialisé doit être repensé, afin qu’il offre à tous les jeunes, sans exception, des emplois décents, des conditions sécurisantes et des objectifs épanouissants ! Pour vous en convaincre s’il le faut, découvrez les parcours et idées d’Ali, Julie, Cynthia, Soussou et Valentina !
|
Ali : réalités et perspectives professionnelles d'un jeune immigré pakistanais Ali s'est lancé dans la vie active, mais quelle réalité professionnelle vit un jeune immigré à notre époque ? Que préconise-t-il pour améliorer la situation des jeunes migrants ? |
|
Cynthia : être expat au Nigeria. Echange avec une jeune afropéenne Cynthia est partie vivre une expérience professionnelle au Nigéria. Quelles sont les réalités de terrain quand on est née en Europe avec des racines africaines ? |
|
Régulariser la jeune Soussou : la voie vers un travail décent Soussou est partie du Maroc il y a deux ans pour éviter un mariage dont elle ne voulait pas. Après de nombreux petits boulots au noir, parfois risqués, elle aspire aujourd'hui à obtenir un titre de séjour en ordre qui lui permette de se former, de travailler et comme elle le dit elle-même, « d'être utile ». |
|
Quand le travail se fait passion Julie s’est lancée avec passion comme travailleuse indépendante et exerce en tant que sexologue et hypnothérapeute dans un centre pluridisciplinaire. |
|
Valentina: une jeune Sarde de la « EU bubble » à Bruxelles Selon une enquête menée entre novembre 2015 et mai 2016 par le groupe de réflexion ThinkYoung, pas moins de 96% des étudiants et jeunes professionnels expatriés en Belgique sont « satisfaits » de leur expérience dans le pays*. |
-
Lily et Anna-Lou, âgées de 8 ans, rencontrent Serge, membre de la Caravane des Migrants Sans-Papiers
Lily et Anna-Lou, élèves de l'Autre Ecole d'Auderghem, ont rencontré Serge Bagamboula dans le cadre du Village Associatif « Les migrants sont aussi des parents et des enfants ». Toutes les deux « journalistes d'un jour », elles souhaitaient en savoir plus sur le parcours de Serge et ses difficultés en Belgique.
-
Du Nord au Sud de la planète, l'importance des droits sexuels et reproductifs
-
Médias : que pensent les Bruxellois ?