Culture

Chrysoline : « Je m'évade du quotidien grâce à ce festival d'optimisme ! »

4 septembre 2014

© Julie Petit

Chrysoline, dynamique jeune femme de 26 ans, est une passionnée de voyages et de musique. Curieuse des cultures du monde, elle nous parle de sa joie de participer à un festival comme Esperanzah !, véritable parenthèse de bonne humeur qui l'aide à déconnecter du quotidien. Elle nous raconte ses impressions sur ce rendez-vous musical de l'été, un lieu de détente, d'engagement, d'évasion…un monde en soi !

Festif,  respectueux et engagé

 

Après avoir terminé des études en gestion touristique et réalisé de nombreux voyages, Chrysoline est aujourd’hui secrétaire dans une société d’éclairage. Etablie à Liège depuis trois ans, c’est avec bonheur qu’elle retourne dans sa région d’origine à l’occasion du festival Esperanzah !  Cette année, elle s’y est rendue seule, mais avec la certitude de rencontrer de nombreuses connaissances sur le site.

« C’est un festival très familial. L’atmosphère est super conviviale. J’y suis allée en électron libre cette année, et ça m’a permis de faire de belles rencontres et de découvrir des groupes de musique que je ne connaissais pas.  L’ambiance est super festive mais tout le monde reste respectueux des autres, c’est très agréable.»

On ne s’y ennuie pas une minute, puisqu’entre deux concerts, Chrysoline pouvait faire un petit tour dans le «  Village des possibles » où les festivaliers participaient à des ateliers de cuisine, d’informatique ou de bricolage de meubles, tout ça dans un esprit d’alternative, de recyclage et d’imagination.

 

Voyager grâce à la musique

 

Country, reggae, ska… La programmation d’Esperanzah ! est éclectique et c’est exactement ce que Chrysoline recherche en participant à ce festival. Elle est emballée par la musique du groupe « The Broken Circle Bluegrass Band » qui propose une musique country chaleureuse. C’est un des groupes qu’elle préfère cette année, avec bien sûr le concert de Manu Chao, qu’elle attendait particulièrement. Elle apprécie aussi ces groupes qui transmettent leur énergie au public. Sysmo, orchestre de percussion qui travaille en improvisation, partage beaucoup avec l’assistance et cela donne forcément envie de danser, raconte Chrysoline.

« C’est un festival bourré d’optimisme ! Je m’évade de la vie routinière, je prends du recul par rapport au stress du boulot. Ce sont mes vacances à moi, je me détends complètement pendant 4 jours. »

En effet, c’est un vrai périple autour du monde que Chrysoline a pu faire grâce à la musique en entendant des artistes venus du Mali, de Macédoine ou encore du Cap vert !

 

Faire connaître les différentes cultures du monde

 

« Un festival comme celui-là, c’est aussi une ouverture sur différentes cultures, particulièrement pour les enfants qui viennent avec leur famille ou pour des gens qui n’ont pas les moyens financiers pour voyager. »

On peut se réjouir qu’un tel festival propose une grande diversité culturelle, des artistes inconnus encore en Belgique, dans une perspective d’engagement social et politique.